Taverne-Gutenberg expositions

« POUR LA BEAUTÉ DU GESTE » – 2020

La dernière exposition collective des Halles du Faubourg réunit plus d’une trentaine d’artistes, partenaires, et amis. Des sensibilités fortes et variées, avec qui nous avons pu partager, échanger et créer. Par élan de solidarité, ils ont accepté de participer à ce dernier projet, l’ultime bataille que nous mènerons avec eux dans ces lieux. Et même si le combat peut s’avérer perdu d’avance, nous le livrerons par principe. Pour défendre des valeurs auxquelles nous croyons fermement, mais surtout, pour préparer l’avenir et nous permettre de bâtir ensemble le monde de demain.

Les artistes

Nawelle Aïnèche, Anide, Henri Aribert-Desjardins, Barroude, Amélie Berrodier, Victor Boucon, Burcher Artiste PeintreChufy, Nicolas Coutable, Ecole Urbaine de LyonFRIGO & CO, Adrian Gelineau, 3YONE aka Yandy Graffer, Dounia Jauneaud, Jeux demain collectifKesadiHenri Lamy [Art], Jérôme Lavenir, Laurent Perche, Adrien Pinon, David Proux, Quetzilla, Lionel Rault, Pauline Repussard, Ugo Sebastiao, Simonux, Maud Soudain, Nabil Tazi, Antonin Tricard, Giulia Zanvit, Salah Ghezal, Khalil Hemsork.

“REGARD SUR NOS RESTES” – 2020

Cette exposition a été initiée par Romain Weber de Maison·g et Valérie Disdier, co-produite par Taverne Gutenberg et l’Ecole Urbaine de Lyon. Elle présente différents regards d’artistes sur la notion de “déchets”, s’intéressant à l’objet en lui-même, sa potentielle valeur artistique, ou encore la manière dont il est produit et son devenir :

« Et si nous considérions les déchets comme une ressource et un sujet pour les artistes. Le monde artistique s’est depuis longtemps saisi des objets manufacturés en transcendant leur fonction utilitaire. Au XXe siècle, les artistes s’ouvrent aux rebuts, aux objets destinés à être jetés, aux matériaux qui en sont issus, aux lieux délaissés : « Ready-Made », « Junk Art » ou « Recycled Art », etc. Ils participent à révéler une société du jetable et de l’obsolescence, de la surconsommation et du gaspillage, de la toxicité et de la pollution. Certains voient global, ils prennent le pouls du désastre écologique à l’oeuvre, ils cherchent à sublimer la catastrophe, ils révèlent aussi avec poésie la puissance de phénomènes qui nous dépassent, au mieux avec humilité et générosité. Tous nous indiquent comment la pratique artistique peut transformer nos usages, à l’heure où la prise de conscience environnementale s’intensifie, à l’ère de l’anthropocène, celle de l’homme.”

Texte de Valérie Disdier de l’École Urbaine de Lyon.

Les artistes

 Victor Boucon (France), Jorge Caterbetti (Argentine), Nicolas Coutable (France), Lor-k (France), Johann Rivat (France), Antonin Tricard (France).

« LIGNES » – GREMS – 2019

Le post graffiti · Grems défend une approche expérimentale s’inscrivant à contre-courant des réflexes que les graffeurs reproduisent machinalement, à force de vouloir respecter les règles et les conventions d’un art qui paradoxalement prétend s’en affranchir.

Il utilise la force impulsive du graffiti, ainsi que ses techniques et matériaux pour s’exprimer dans un nouveau langage instinctif et singulier. Une libération hors cadre du geste, du trait et de la forme, qui projette son travail vers un résultat proche de la peinture contemporaine des expressionnistes abstraits tel que Pollock ou Cy Twombly, ses grandes influences depuis ses études aux Beaux-Arts.

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« ARTSCIENCE » – 2019

ARTSCIENCE se situe au croisement de l’art, des sciences et de la médiation scientifique. Ce projet, initié par l’association DéMesures en partenariat avec la Taverne Gutenberg, a pour objet la création d’œuvres d’art inspirées par des images scientifiques. Les artistes ont sélectionné une image parmi plusieurs propositions, puis ont rencontré le.la scientifique volontaire pour l’expérimentation. Les œuvres ont été produites à l’issue d’un travail d’équipe de plusieurs
mois entre le.la chercheur.euse, l’artiste et un.e médiateur.rice scientifique accompagnant l’évolution du projet. C’est de la rencontre que sont nées les œuvres.

Les artistes

4 artistes, 4 scientifiques :
Nabil Tazi et Florence Ruggiero chercheur à l’IGFL
Mauricio Masoli et Yvon Jaillais, chercheur au RDP
Laurent Perche et Fabien Montel, chercheur au laboratoire de Physique
Juliette Montier et Anissa Guillemin, chercheuse au LBMC

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« LES NOUVEAUX SAUVAGES » – 2018

Cette exposition part du constat d’une inaccessibilité encore forte de l’art contemporain. Sans pour autant s’opposer au système actuel, l’exposition prône une démarche plus humaine, une collégialité dans le choix des artistes et des œuvres présentées qui s’oppose au schéma vertical classique d’exposition.

Dans cette optique, la Taverne Gutenberg souhaite mettre en place un co-commissariat d’exposition entre plusieurs structures aux identités variées, en laissant la même voix et la même importance à chacun des collectifs et artistes invités. Nouveaux Sauvages, c’est un manifeste du renouveau artistique actuel, se plaçant dans une volonté de démystification de l’art de manière générale. Un soulèvement des artistes face à un système qui condamne la majorité à l’ échec et qui bride une prise de parole de plus en plus nécessaire. Nouveaux Sauvages c’est l’expression par l’art de notre condition et de notre place dans un monde en perpétuel mutation. Un clin d’œil au mythe du Bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau : Les “sauvages”, les artistes et leurs nouveaux représentants cherchent à redonner une humanité à l’art dans une volonté d’un retour à l’essentiel, tout en proposant un voyage émotionnel, hors du commun et immersif pour le spectateur.

Nouveaux Sauvages, c’est aussi une référence directe à l’œuvre cinématographique du même nom, une rébellion des artistes qui revendiquent des pratiques, des univers et des engagements qui diffèrent de ce qu’on peut parfois observer dans les institutions actuelles.

Les artistes

Nawelle Aïnèche (France), FRIGO&CO (France), Michael Sebastian Haas (Allemagne), Les Ateliers La Mouche (France), Henri Lamy (France), Marie Castagnola (France), Thaïva Ouaki (France), Laurent Perche (France), Massimiliano Rossetto (Suisse), Guillaume Robert (France), Marie-Anita Gaube (France), Koey (France), Sphinx (France)

« CARACTÈRE UTOPIQUE » – 2018

Avec l’exposition Caractères Utopiques, la volonté de la Taverne Gutenberg est de retrouver la composition des expositions qui ont fait sa réputation, soit un lieu où les œuvres peuvent se trouver dans les moindres recoins pour sur prendre les visiteurs.

A cette occasion, les premiers exposants sont les artistes du premier cycle court de résidence mis en place par la Taverne Gutenberg mais aussi l’artiste philippin Leeroy New, installé dans un des ateliers de l’immeuble dans le cadre d’un programme de résidence internationale. Ils sont accompagnés par les artistes présents dans des ateliers loués à l’année mais aussi par des artistes externes, le but étant de collaborer ensemble au cœur d’un lieu à l’ambiance festive et créative.

L’idée de Caractères Utopiques est de se tourner vers de multiples formes d’art abordant un thème presque universel : l’évolution, le progrès vers un monde meilleur, vers l’utopie.

Les artistes

Calypso Debrot (France), Caroline Rivalan (France), Leeroy New (Philippines), Shivay (France), Giulia Zanvit (France) , Mesoke (France), Adriana Boto (Portugal), Rachel Handmade Goods (France), Nawelle Aïnèche (France), Bastien Bürcher (France), Quetzilla (France), Baptiste Riera (Cendre Noire), Jacques-André Dupont (France).

Lerroy New – 2018

En 2018, la Taverne Gutenberg accueille un artiste international dans l’un de ses ateliers. Après avoir lancé un appel à projet dans toute l’Asie, c’est finalement Leeroy New, sino-phillipin qui sera sélectionné. Sa venue c’est concrétisée par une exposition personnelle présentée par la Taverne Gutenberg à la MAPRAA (Maison des Arts Plastiques Auvergne Rhône-Alpes). Artiste protéiforme, Leeroy New d’abord considéré comme sculpteur a élargi sa pratique, s’inspirant autant du cinéma, du théâtre, de la photographie et du design que de la performance et de la danse. Entre costumes futuristes et installations monumentales, l’enjeu pour New est d’intégrer à son œuvre la culture matérielle de son propre environnement.

Ainsi, il interroge l’espace urbain par des productions peu communes à l’imaginaire science-fictionnel poussé, en utilisant des matériaux de récupérations. Le but étant de créer un nouveau langage
artistique. où les marginaux, autant matériels qu’humains, reprennent le pouvoir de l’espace public.

« ICI, MAINTENANT » – 2017

Ici, Maintenant symbolise la présence et la conscience temporelle de l’artiste. Se situant à la fois physiquement et intellectuellement dans son époque, il appartient à un espace déterminé, à un moment précis. Il est marqueur du temps comme il se retrouve marqué par celui-ci. La subjectivité étant mot d’ordre de la création, chaque démarche artistique est par conséquent unique et se différencie par le regard de l’artiste et par le médium qu’il utilise. Les moyens de transmission sont nombreux et leur évolution va dans le sens d’une compréhension plus grande des mystères de notre civilisation il interroge l’espace urbain par des productions peu communes à l’imaginaire science-fictionnel poussé, en utilisant des matériaux de récupérations. Le but étant de créer un nouveau langage artistique. où les marginaux, autant matériels qu’humains, reprennent le pouvoir de l’espace public.

Les artistes

Jim Céladon (France), Mauricio Masoli (Brésil), Pauline Repussard (France), Dorothée Richard (France), Laurent Perche (France), Nabil Tazi (France), V2M (France), Nawelle Aïnèche (France), Daniel Ears O’too (Australie)

Jean-Baptiste Carhaix – 2017

L’exposition présentera la série photographique de Jean-Baptiste Carhaix, autour des Soeurs de la Perpétuelle Indulgence, un groupe d’homosexuels californiens anti-religieux implanté à San Francisco dans les années 80.

Jean-Baptiste Carhaix est un photographe français né en 1946. Sa photographie, très critique envers la religion, surtout catholique, aborde le thème de la mort avec un certain humour, en excluant toujours toute forme de voyeurisme. Pour cela, il suit et met en scène un groupe d’activistes gays anti-religieux dans les années 80 et 90.

Bien que vivement critiquées par plusieurs autres communautés et jugées choquantes pour certains spectateurs, les photographies de Jean-Baptiste Carhaix sont exposées dans de nombreux lieux, dans des collections privées mais aussi publiques, depuis les années 1980. Les Sisters of Perpetual Indulgence demeurent à ce jour des Avec elles, c’est aussi l’histoire d’une épidémie dévastatrice qui allait, y compris en France, inaugurer de nouveaux types de mobilisation et d’interaction entre le monde médical et la société civile, au premier rang de laquelle les personnes séropositives elles-mêmes. Ces échanges furent éminemment productifs dans la recherche biomédicale, la prévention et les soins dont la plupart des pays riches disposent à présent. San Francisco est historiquement exemplaire à cet égard. Quant aux Sisters of Perpetual Indulgence – figures de référence dans la culture LGBTQI de San Francisco – si elles captivèrent Jean Baptiste Carhaix c’est non seulement par la précocité de leurs actions d’information et de solidarité, mais aussi par l’efficacité de leur rhétorique et de leur apparence.

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« CORRESPONDANCES » – 2017

La Taverne Gutenberg invite le collectif «Correspondances» pour la première exposition en écho avec la biennale d’architecture de Lyon. À propos du collectif «Correspondances» : «Architectes, photographes, paysagiste, réalisatrice, écrivains, jardiniers, botanistes, graveurs, graphistes, sculpteurs, plasticiens. Nous sommes cinq.

Cinq paroles singulières qui entrent en dialogue ici. Cinq univers artistiques qui trouvent entre eux des correspondances à la fois formelles, esthétiques et thématiques. Nos vies sont une expérience potentielle pour le futur. Créer un univers poétique commun et le partager, est déjà une utopie concrète : converger, entrer en résonance, pour parler du monde comme il va et de ses avenirs possibles. Nous interrogeons la place de l’humain dans son milieu, sa présence et son absence. Lumière, matière, érotisme, nature, espace et déshérence, désir de vie…»

Les artistes

Aurore Claverie, Laurent Perche, Blandine Galtier, Françoise Thibault, François Wattelier

« ÉQUATIONS MULTIPLES » – 2017

Pour sa sixième exposition collective, la Taverne Gutenberg a invité plus de 30 artistes à investir son immeuble autour d’une thématique originale. Dans le contexte politico-diplomatique que nous connaissons actuellement, il paraît nécessaire de traiter des échanges artistiques et culturels qui ont lieu entre les différentes régions du monde.

Cette exposition cherche à mettre en avant un certain syncrétisme artistique et la manière dont l’art évolue en puisant
dans la diversité. L’équation symbolise l’être humain dans son ensemble, le terme multiple fait lui référence à la complexité de l’homme, de ce qui le com pose de manière consciente et inconsciente.

Les artistes

Bérénice Nouvel, Cécile M, Damien Sengulen, Daphna Weinstein, Design Social Club, Evagelia Hagikalfa, Francesco Cavicchioli, Guillaume Damry, Hélène Legay, Henri Aribert-Desjardins, Julien Dalzon, Maxime Bou chez, Morgane Michel, Nabil Tazi, Olivia Giboz, ORAN, Patrick Garbit, Régis Badel, SKUD, Stéphane Billot, Studio Panama, Théo Haggai, Virgile Bordin, Mi-Young Choi, Yandy Graffer, Antonin Boyhrev, Bastien Burcher et Sophie Woeldgen, Dounia Jauneaud, Henri Lamy, Jean-Louis Simeray, Khwezi Strydom, Malou Redares

« PAROLES EN FRICHE » – 2016

Dans le cadre de sa cinquième exposition collective, la Taverne Gutenberg in vite plus de vingt artistes et auteurs à investir son immeuble autour du thème Paroles en friche, en partenariat avec l’Espace Pandora et dans le cadre de la 21ème édition du festival Parole Ambulante.

Les artistes

Sebastian Andaur, Mathilde Corbet, Henri Lamy, Marynka Ostriv, Mireille Suzat, Stéphanie Argentier, Julien Baiamonte, Katarina Bal, Simon Barton, Élise Bonnard, Nadia Bonneau, Antonin Boyrhev, Jim Céladon, Clément Garnung, Christian Gazia, Jo Jae, Fred Mars Landois, Megan Laurent, Anne-Laure Maison, Mauricio Oliveira, Projet Vénus, Kashif Shahbaz, Studio Panama, Nabil Tazi, Pascal Varambon, Stefano Zaratin